Recommerce, l’expert européen de la reprise et du reconditionnement de produits high-tech, a présenté mardi 19 mars les résultats de la 7e édition de son Baromètre annuel sur le marché du mobile d'occasion mené avec Kantar dans plus de 12 pays européens. Et le résultat est probant : plus de 309 millions de smartphones reconditionnés ont été vendus dans le monde l'an dernier.

En France en 2024, un smartphone sur cinq (20%) est d’occasion, donné ou acheté, soit trois fois plus qu’en 2018, et plus de 45% des Français ont déjà possédé un smartphone d’occasion, alors qu'ils étaient seulement 27% en 2018. Après une très forte croissance entre 2020 et 2022, le marché s’est stabilisé. 23% des Français qui prévoient d’acheter un smartphone dans les douze prochains mois se tourneront vers le reconditionné et plus d’un Français sur deux (56%) se déclare intéressé, soit un peu plus que la moyenne européenne (52%). Et la tendance s’étend au-delà du smartphone, puisque 67% des Français envisagent l’achat d’autres produits reconditionnés (tablettes, PC, enceintes, TV…).

Prix plus qu'écologie

Le prix reste le principal levier à l’achat pour les Français (72%), devant le souhait de faire un geste pour l’environnement (Nouvelle fenêtre). Une motivation qui pousse également près d’un Français sur deux à vouloir revendre son appareil à un professionnel, ce qui représente un gain moyen de 200 euros, selon Recommerce. Toutefois, 30% garderont leur appareil - qui pourra toujours servir en cas de besoin - si le prix de reprise est peu élevé. En 2024, seulement 35% des Français ont choisi de garder leur téléphone inutilisé (-5 points par rapport à 2023).

La viabilité du produit reconditionné, son origine ou le manque de confiance envers le vendeur, restent des freins importants pour les Français. Pour eux, des gages de sécurité, tels que l’effacement des données (85%), la bonne réputation de l’entreprise (77%) ou encore le fait que le produit soit labellisé (71%) sont des critères importants.


Méthodologie : étude en ligne menée du 11 au 15 janvier 2024 auprès de 7 750 individus dans 12 pays : France, Belgique, Allemagne, Pays-Bas, Roumanie, Suisse, Pologne, Italie, Espagne, Hongrie, Portugal et Irlande, âgés de 16 à 65 ans et représentatifs des individus vivant dans chaque pays.

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